bon je me lance....

Je n'ai jamais osé en parler parceque ce que je vis est une forme de handicap.............pas très connu.
Socialement pas très compris et pourtant pas facilement surmontable.
je me bat....
mais c'est pas facile.

je ne sais pas si vous connaissez ...les "attaques de paniques" (infos: http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_de_panique) et d'agoraphobie (que j'ai essayé de surmonter à un point inimaginable). http://fr.wikipedia.org/wiki/Agoraphobie

je vous assure que c'est parfois invivable...parfois je me sens si bien si forte pleine de projet et ensuite des peurs s'installent et prennent possession de tout mon corp sans que je sache les contenir.
J'essaie de soigner ça.
Je me bas par amour...pourtant.
Je ne veux pas imposer ça à l'être que j'aime........................................





c'est pas facile, c'est pas directement physique...c'est compliqué...
Je voudrais être comprise...
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Si vous le permettez j'en reparlerai...

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Non Patricia ton message est bien à propos, pas de soucis.
Oui bien sûr il existe un traitement (que je suit) , mais parfois j'essaie de m'en passer parce que c'est difficile de se dire qu'on doit parfois dépendre de ça pour être bien.
Et alors là ça revient.
Quand tu parle de ces situations anxiogènes et de fuite, de souhait presque de disparaître je vois très clairement ce dont tu parles quand tu dis pour éviter ces situations, TU FUIS.
C'est l'impuissance totale et une impossibilité de maîtriser ce sentiment de panique.
Si par exemple je devais vivre ce genre de situation loin de chez moi, je pense que je ne pourrais pas gérer du tout et j'ai peur et cette peur accentue le problème.
Donc j'essaie au max, si je pars, d'être dans un bon état d'esprit et de savoir que j'ai un repère (quelqu'un) pour me poser.
Je me demande si un jour je pourrais ne plus redouter ça et vivre sereinement....

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Bonjour en ce jeudi plein de soleil+chaleur sur le Val d'Oise:

Comme beaucoup, je connaissais un peu l'agoraphobie ou la claustrophobie, sans plus. En suivant les liens d'Anas, je découvre ce que peut être la panique par les crises. C'est autre chose qu'une simple panique ménagère, quand la dinde qui devait être le plat principal... se révèle "cramé à coeur". Ce n'est qu'un bête exemple du quotidien.

Une fois, j'ai été témoin dans un avion prêt à décoller, sur la piste d'envol, qui a fait demi-tour pour débarquer une femme qui manifestait une crise de panique et que le personnel de bord n'arrivait pas à maîtriser. Comme beaucoup, je pensais que cet incident n'avait rien à voir avec l'avion. Si: par hasard, après le voyage j'étais dans le bus avec l'équipage, qui m'a clairement expliqué qu'il s'agissait bien d'une panique déclenché par la peur de l'avion. Ce petit vécu confirme que nous restons assez ignorant sur ces situations particulières.

Vos posts me font réfléchir sur la peur anormale dont ma femme fait preuve quand elle est passagère avec moi dans le Picasso, alors qu'elle conduit elle-même sa Fiesta depuis 30 ans. Je ne suis pas avide de rouler à 130 ou 140 sur l'autoroute en permanence; même plus je me limite à un pépère 120 kms, ayant du temps et parce que je scrute le paysage avec mon oeil de photographe. Malgré cela, quand je roule à droite, avec d'autres véhicules qui entrent par la bretelle, je continue paisiblement, et c'est alors que ma femme met sa ceinture devant sa bouche, baisse la tête et gémit.... de peur que l'arrivant se rabatte brutalement....de même quand il faut dépasser un long camion..... Très énervant pour le conducteur, mais parfois je me moque un peu en lui disant que je la mettrai à l'arrière, avec un bandeau noir sur les yeux, deux Lexomill ou similaire et en mettant son choucou en musqiue: mister Julien Clerc..... Evident qu'il s'agit bien d'une anxiété psychologique, puisqu'il n'y a pas de réalité objective justifiant ses réactions.

Ces difficultés sont-elles en rapport avec la nature profonde de la personne, innées ou provoquées par des traumatismes: manifestement tous les "savants" ont leur idée, même Mister Freud qui, inévitablement, fait un lien avec la "libido" au sens large. I don't know.

Pour encore parler de moi (désolé Pat): pour des exposés professionnels devant des auditoires très divers, j'ai toujours réussi à maîtriser trac et anxiété naturelle. En suivant les conseils classiques pour le "parler en public". Je n'ai jamais perdu mes moyens par une panique incontrôlable, grâce à une préparation pointue sur beaucoup de détails.

Mais j'ai connu des personnes, très brillantes dans leur domaine et mauvais orateur pour dominer le public, faire passer leur passion etc.

Je devine que pour vos situations, au-dela de certains remèdes, il existe d'autres "thérapies" pour un tant soit peu limiter ces réactions.

Amitiés
Walter

Je complète la statue de la jolie silhouette féminine devant le Casino.

Merci pour vos témoignages et rien que le fait de pouvoir en parler me fait du bien.
Pourtant....

pourtant je peux assumer des situations qui requièrent une certaine assurance.
Et parfois les choses se passent normalement pendant plusieurs mois.
Mais le problème est bien là dans les crises d'angoisses/panique, on ne peux pas les prévoir et le fait de seulement perdre un peu pieds m'y fait penser et..... vlaaaaannn c'est la spirale qui commence.

pendant quelques années ça c'est passé, et depuis 5 ans environs elles sont ré-apparues là pour l'instant c'est le paroxysme.
peut-être quelques facteurs "stress" comme ma future opération ou d'autres choses en sont les déclencheurs.

Pour ce qui est de l'agoraphobie c'est beaucoup plus particulier que la généralité de ce que les gens en font et qui se résumerait en la peur des grands espace.
Non, c'est beaucoup plus nuancé.
Comme un besoin de se réfugier dans son cocon dans un élément protecteur quand les crises d'angoisses se déclenchent.
Comme dit Patricia, ce besoin de fuir le lieu où l'angoisse commence et au possible se trouver dans un environnement protecteur avec une ou des personnes rassurantes.
Ca m'est arrivé au boulot, une fois, ma seule échapatoire a été de sauter dans ma voiture et de partir me réfugier chez moi.
Sinon j'ai cru que j'allais lâcher prise perdre complètement mes moyens.
Heureusement le soir même mon médecin couvrait mon départ du lieu de travail.
Dans ces moments là j'ai un énorme besoin d'être rassurée.
Mais l'idée de la peur amène la peur.


Walter:
Wallonie région de Charleroi : pic de chaleur ossi.
Je me suis un peu promenée dans les sous-bois mais la rien de tel que de rester sous la fraicheur du ventilo au frais, avec un bon bouquin en pensant très fort que je suis sur une plage au bord de la mer
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Tout à fait d'acord pour ce qui est de l'obligation nécessaire de relativiser.
Et surtout d'avoir une prise de conscience des origines.
Je suis très touchée de l'intérêt que vous portez, sachant que beaucoup doivent porter des difficultés quotidiennes bien plus lourdes.
Mon poste était surtout destiné, entre autre à me définir dans une forme de présentation, sans plus.
Mais tes réflexions Patricia me donnent un sentiment d'être comprise parceque en effet,cela semble tellement insignifiant pour beaucoup de gens car ça fait parie des choses "qui ne se voient pas" donc qui n'ont pas de poids au niveau difficultés.

..donc tu as "vieilli" comme tu dis...sans jamais en parler?
Tiens une question: pense-tu que les problèmes ou drames plus profonds et autrement importants peuvent chasser ou annihiler des traumatisme enfuis?


En espérant que mon témoignage personnel puisse glisser vers un débat plus large serait enrichissant, si vous le permettez, où tout le monde est convié à s'exprimer sur ces petites choses non dites qui peuvent nourrir nos peurs...
Je me demande si justement les sentiments d'angoisses inexpliquées ne font pas partie des choses qu'on veux relativiser aux yeux des autres mais qui nous touche malgré tout profondément.
Parceque ont est obligé de "prendre sur soi" ..parceque que pour beaucoup, on a pas le choix.

Parler est me semble-t-il la chose la plus essentielle pour vivre bien pour vivre mieux, communiquer est la clé de tout.


ps: Patricia j'ai des réponses à certaines de tes questions "ouvertes" et les autres vont me faire cogiter (good!)

Uniquement pour sourire: en regardant en grand format, ma dernière photo de la femme avec la corne d'abondance, une pub s'affiche en dessous pour avoir un ventre plat, avec photo avant et après.

Je peux certifier que la statue a nons seulement une jolie courbe du sein, mais aussi un délicieux ventre plat. Comme est est figée dans l'acier, les années la garderont éternellement jeune.

Bonne journée
W

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MDR!

Anas a écrit:

Tout à fait d'acord pour ce qui est de l'obligation nécessaire de relativiser.

Lol : ...... on dira que ça confirme ceci!

Injecter un petit sourire, même dans ce topic, serait inconvenant. Comme si "relativiser" n'existe pas. Que dira LA JUGE suprême de ce qui suit?

En de temps jadis, dans les quelques années où je me suis fourvoyé dans des études au sein de Polytechnique-Bruxelles, j'ai sauté en parachute, 3 fois seulement, du ballon d'une altitude d'environ 300 m. Très angoissé, mais impossible de reculer dans ce contexte. Après j'ai abandonné ce milieu de discipline absurde.

Des années après, arrivait la mode, pour les cadres, de sauter à l'élastique, d'un pont....Je ne l'ai jamais fait, mais, après mon AT 1989, en vacances j'en ai eu l'occasion. Après moult ruminations, sur le pont, je n'ai pas osé, malgré les exhortations des pratiquants autour. Je me sentais vraiment lâche.

Au lycée à Bxl, piscine hebdomadaire: j'aimais bien nager à ma guise... mais sauter ou plonger du grand plongeoir=une frousse bleue. J'ai dû le faire quelques fois, pour ne pas passer pour un peureux.

Et croyez-moi: quand les petits enfants, surtout la grande de 12 ans, me lancent le défi dans une belle piscine, je le fais une seule fois pour montrer que papy ne rime pas avec peur. Ouf, merci une fois....

Je comprends fort bien ce que dit Anas en face de ces peurs=phobies sur la mise en condition, rechercher la serénité, voire un appui, point de repère, une "bouée" par la présence d'une autre personne...

Ce samedi, chaleur modeste, ciel gris-clair.... Il me reste à terminer le 6ième DVD de Juju à Bouffémont.

Profitez-en...
W

Une photo, piqué dans la newsletter du Figaro: sublime. Me ramène aux photos hivernales d'Anas, avec canards, canetons (même un très jaune) sur un étang gelé.



La légende dit: Jardin botanique en UK, après une petite nage, les poussins se réfugient pour se reposer sous les ailes de leur maman. Pris par un visiteur, non professionnel.

SU-PERBE PHOTO!

LE gros truc des eurs c'est qu'en plus d'etre paralysante elles sont culpabilisante. Pourtant la peur est indispensble, elle nous permt d'identifier un danger. Evidement quand la peur est trop angoissante pour udentifier le danger '(existant mais caché dans l'inconscient) ou pour le relativiser (danger apperent mais qui en cache un autre inconscient)

Peurs classiques et diverses, sans pouvoir identifier l'origine. Le comportement de ma femme en bagnole, relaté le 6 courant. Ou sa peur depuis longtemps, en Bretagne, sur les falaises: pour s'approcher et voir en bas le fracas des vagues.. Elle reste en arrière et je m'avance sans peur vers l'endroit qui me permet de faires de belles photos. A cet instant, entouré d'autres touristes ou non, elle commence à gémir et m'exhorter à ne pas aller plus loin avec un voix disons hystérique. Culpabilisant pour elle car souvent, ma réplique n'est pas très gentille.

De par trop d'info sur les petits ou grands Pb avec des avions, quelle panique déjà, car à mi-septembre, ns allons passer 2 semaines à Majorque (au Nord-Est très calme). Aucune origine identifiable pour savoir pourquoi.

Valousch: parles nous de tes petites ou grandes peurs, si tu le veux bien.

Un petit shot avec notre JUJU et ses 3.5 ans. Longs palabres pour le convaincre de tremper dans l'Oise, avec Sarah. Sur la vidéo, cela prend plusieurs minutes. L'ultime argument: pour pouvoir aller auxjeux dans le parc, il faut avoir les pieds propres. Cela a marché!

Peur enfantine classique

Curieux d'avoir peur de l'eau. Ns allions souvent en vacances en Bretagne avec nos filles: la traversée pour passer une journée sur l'Ile de Groix et d'autres était toujours au programme. Sauf ma femme, je me baladais toujours avec l'une ou l'autre dans tout le bateau, pour changer de point de vue. Ma femme restait à une place, "arrimée" d'une main aux bastinguage.

L'année dernière, ns avons recommencé avec le petit-fils de 7 ans, modestement de Beg-Meil à Concarneau.

Je n'ai jamais pratiqué un sport nautique, néanmoins dans les années 50, enfant et en Belgique, le grand événement était d'embarquer sur les bateaux Flandria, au départ d'Anvers et quittant le fleuve Escaut, arriver sur les petites îles hollandaises. Ces dernières sont maintenant sur la terre ferme, de par les immenses travaux que la Hollance a fait pour gagner des m2 sur la mer. Ceci explique peut-être cela.
A bientôt
W

Un autre petit shot autour de l'Oise à l'Isle Adam.