Bonjour Steph : le conseil de Harper est précieux: "agis avec elle comme tu le ferais avec n'importe qui d'autre".
J'ai un petit exemple récent. Lors des compèt. de gym de ma petite fille, je m'assois sur les gradins à côté d'une jeune maman. Une gamine de 10 -11 ans fait un passage excellent sur la poutre. Je dis à la femme: magnifique cette gamine avec sa petite pointe d'asiatique. C'est ma fille. Bravo, sans doute la prunelle de vos yeux? Oui, surtout que j'en n'ai qu'une et que je suis malade. Pas trop grave j'espère. Si, la sclérose en plaques. Moi: oui, c'est une maladie dont tout le monde connaît le nom, mais peu connaissent les détails....
J'ai immédiatement enchaîné sur sa fille et promis que je la filmerais comme l'équipe de ma petite-fille. Je dois la revoir prochainement pour lui remettre le DVD après montage. Pour l'anecdote, "sa petite pointe d'asiatique" vient du père, avec qui j'ai discuté photo etc.
Evident que je n'allais pas questionner cette maman sur l'évolution, les crises, les douleurs de sa maladie. Ces confidences très souvent sont faites par la personne handicapé elle-même, au fil de la sympathie/empathie qui s'installe.
La personne, comme tout le monde, dira l'origine de son état, de ses problèmes.... à son initiative, comme les valides parlent de leur travail ou de leur fils ou de ce qu'ils aiment comme loisirs etc.
Un peu long mon post, pour dire à Steph: aucune crainte à avoir, sois naturel.
A t'entendre bientôt
Walter