Forum de discussions, d'entre aide pour les personnes en situation de handicap et ceux qui les entourent. |
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| Handicap, euthanasie et justice. | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 12:09 | |
| http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=13&ved=0CCcQFjACOAo&url=http%3A%2F%2Fwww.medecine.unilim.fr%2Ffmc%2Fhemato%2Fcsct%2Fsoinspal.pdf&ei=HBvyTNTcOMqXhQfzlqThDA&usg=AFQjCNHCx3jugBwuB2GJmH09LwKGajM6Rw&sig2=pf-HqIsoEr82fii0hfDESw |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 12:14 | |
| http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=14&ved=0CC4QFjADOAo&url=http%3A%2F%2Fmedecine.univ-lille2.fr%2Fpedagogie%2Fcontenu%2Fmod-transv%2Fmodule06%2Fitem69%2Fdef-reperes-ethiques.pdf&ei=HBvyTNTcOMqXhQfzlqThDA&usg=AFQjCNHpIVupuzm52q8J4eNN_dgK8EqHHQ&sig2=9eS5ZPZgmU6sLdYVd1vxCg |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 12:32 | |
| http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=2&sqi=2&ved=0CB8QFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.infirmiers.com%2Fprofession-infirmiere%2Flegislation%2Fdroits-des-patients-en-fin-de-vie-la-loi-leonetti-faisons-le-point.html&ei=2R7yTMHTJtGH5AaL1qHIAQ&usg=AFQjCNE0Kw3ixoZbvKCREqwwj4mx9kqxyQ&sig2=eYFuv7tUblna-M4ZyipGfQ point de vue du personnel infirmier |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 12:37 | |
| http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=8&sqi=2&ved=0CE8QFjAH&url=http%3A%2F%2Fwww.hopital.fr%2FHopitaux%2FL-hopital-et-vous%2FLa-fin-de-vie%2FLes-droits-des-patients-en-fin-de-vie&ei=2R7yTMHTJtGH5AaL1qHIAQ&usg=AFQjCNEWnJllJSUkX_x-qpR527LSidUuVw&sig2=rwmg75E66RK2atYGO2sRmw |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 12:45 | |
| http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=12&ved=0CCcQFjABOAo&url=http%3A%2F%2Fwww.inpes.sante.fr%2Fcfesbases%2Fcatalogue%2Fpdf%2F933.pdf&ei=2SPyTLGvE8e5hAfwtL2KBQ&usg=AFQjCNFsjm9UvmKYPlonGKNAfIP15YqQ_A&sig2=lQwhHUQ6y8ir0Mthu0nYmQ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 12:50 | |
| http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=16&ved=0CEIQFjAFOAo&url=http%3A%2F%2Fwww.dossierfamilial.com%2Fsante-psycho%2Fdroits-demarches%2Ffin-de-vie-le-droit-au-laisser-mourir%2C397&ei=2SPyTLGvE8e5hAfwtL2KBQ&usg=AFQjCNHd6ytzcZJtvs1Py-isAqIfYgnn4Q&sig2=5EfS4gg48-WkriV28jBC0w LE DROIT AU LAISSER MOURIR |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 12:58 | |
| ma petite réflexion immédiate Se laisser mourir,...une forme de suicide ! ! ! Donc c'est logiquement possible d'instaurer "l'aide active à mourir"... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 13:06 | |
| Et..pour les croyants.. la mort est une nouvelle naissance.. les nouveaux-nés prématurés,cela existe bien,non ? tout comme les patients impatients en fin de vie ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 16:17 | |
| http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=19&ved=0CFUQFjAIOAo&url=http%3A%2F%2Fwww.udaf03.org%2Ffichierpdf%2Ftexte%2520Gderiot.pdf&ei=2SPyTLGvE8e5hAfwtL2KBQ&usg=AFQjCNFQUjpitwdZAqVb-rNWBOjjkERjzQ&sig2=rGyoLIOFQzRLc9jvnyH4pQ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 16:23 | |
| http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=25&ved=0CDkQFjAEOBQ&url=http%3A%2F%2Fudsmed.u-strasbg.fr%2Femed%2Fcourses%2FMODULE06%2Fdocument%2FAnesth%25E9sie%2FNicolleSoinsPalliatifs.pdf%3FcidReq%3DMODULE06&ei=vVbyTPSEOsqahQf69KnuDA&usg=AFQjCNEDqcxnMxfTFR9Yfps8kxlSK1ts-g&sig2=tOgWLCyqDAqA2NutNum_9g |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 16:37 | |
| http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=32&ved=0CCMQFjABOB4&url=http%3A%2F%2Fwww.mediateur-republique.fr%2Ffic_bdd%2Fpdf_fr_fichier%2F1287571044_MDA60_P2-3.pdf&ei=vVryTKWHE8qIhQfCk_XzCw&usg=AFQjCNGM55Avojf_g71A9fSLKJeTgkpjXg&sig2=sIZPBX44iZo3O8EAPA6KxA |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 16:50 | |
| http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=35&ved=0CDoQFjAEOB4&url=http%3A%2F%2Fwww.ethique.inserm.fr%2Finserm%2Fethique.nsf%2F0%2F4A4717E11FBC2FBAC12570A5005152F8%2F%24File%2FSynth%25C3%25A8se%2BTh%25C3%25A8se%2BRougeron.pdf%3FOpenElement&ei=vVryTKWHE8qIhQfCk_XzCw&usg=AFQjCNHL2biw_cc7TS6AL8M4lhmZEhF6Gw&sig2=1GOgr1bI7xmanHgv6hpsCg si on a médité sur la mort toute sa vie,ce genre d'accompagnement n'est pas du tout indispensable ! ! !... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Dim 28 Nov - 17:01 | |
| http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=40&ved=0CF4QFjAJOB4&url=http%3A%2F%2Fwww.droit.univ-paris5.fr%2Fcddm%2Fmodules.php%3Fname%3DNews%26file%3Darticle%26sid%3D93&ei=vVryTKWHE8qIhQfCk_XzCw&usg=AFQjCNFuu1UwRhOw_0BVXA6E5FcX8OSGSA&sig2=Bs4kKhu_9u0mvTxuuaBIcw |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Lun 29 Nov - 20:27 | |
| le foeticide dans une I.M.G du 3e trimestre Il est réalisé par injection échoguidée dans le cordon ou en intracardiaque d'un mélange de Penthotal et de Fentanyl PUIS DE KCI. http://armel.maran.free.fr/documents/medecine/IMG%20(2002-FMC).pdf Je ne suis pas du tout en train de changer de sujet ! Logiquement,l'injection de chlorure de potassium en fin de vie est possible puisque cela se fait pour les Interruptions Médicales de Grossesse ! Où donc est le problème? ? ? Il n'y a aucun problème Si on demande l'avis de la future mère, on peut très bien demander aussi l'avis de la personne handicapée en fin de vie qui va mourir de toute façon puisqu'elle est en fin de vie. Dans la tête actuellement des toubibs= en fin de vie=injection de chlorure de potassium=ASSASSINAT je ne vois pas en quoi c'est un meurtre si le patient qui va mourir réclame cette injection... Après tout,nos animaux de compagnie,on les euthanasie SANS PROBLEME quand ils sont vieux dans le but de ne pas les faire souffrir. Il y a un illogisme qui m'échappe... Il suffit que l'euthanasie légalisée reste volontaire... Les euthanasies dites "clandestines"..sont-elles voulues par qui,le médecin ou le patient? L'IVG a été légalisée pour stopper les avortements clandestins. En sera-t-il de même pour l'euthanasie ?... ? ? ? ? ? ? ? ? ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Mar 30 Nov - 21:51 | |
| "Je suis d'accord avec l'Eglise pour ne pas supprimer des vies humaines en les achevant sciemment. Qu'elle le crie,je suis d'accord. Mais qu'elle la ferme,quant à bout de souffrances,une personne a décidé de se supprimer,ou de se faire supprimer. Vincent,le jeune accidenté vivant depuis des années une atroce existence, voulait la mort.Sa mère et le médecin la lui ont donnée. L'affaire s'est étalée dans tous les journaux. Que l'Eglise se taise dans ce cas d'espèce,il est trop exceptionnel pour réaffirmer la loi morale ecclésiale,QUI NE PEUT ETRE ALORS QUE BLESSURE. Cette Eglise,médecin du corps et de l'âme,légifère,normalise,et elle a raison. Mais devant tant de souffrances,que son silence soit parfois le signe d'une immense miséricorde au nom de Dieu".
Père Guy GILBERT,"Coeur de prêtre,coeur de feu" Ed.Phillippe Rey chapître l'Eglise dans la société à la page 203. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Mer 1 Déc - 16:14 | |
| TROMPER LA MORT.La mort n'est plus ce qu'elle était.
Jamais la vie n'a été aussi longue, c'est un fait. Mais avons-nous vraiment mesuré les problèmes que pose à terme cet allongement de l'espérance de vie ? Sommes-nous d'ailleurs bien certains de notre définition de la mort ? Et enfin, comment inhumer écolo ?
C'est vrai que la mort n'est ni un sujet neuf, ni même très sexy. Mais l'idée m'est venue en lisant un dossier passionnant, paru dans l'hebdomadaire britannique New Scientist. Un dossier qui s'appelle "Tromper la mort". Par exemple, savez-vous qu'à la fin de votre lecture de cette chronique, qui va prendre cinq minutes, 535 personnes seront décédées et qu'au cours d'une vie d'homme (ou de femme, bien sûr) près de 4 milliards d'êtres humains seront passés de vie à trépas. Mais revenons à New Scientist. Si le dossier s'appelle "Tromper la mort", c'est parce que jamais, depuis environ deux cents ans, l'espérance de vie humaine n'avait été si élevée (dans les pays développés bien entendu). Tous les ans, nous gagnons 2,2 années d'espérance de vie. Ça veut dire cinq heures de vie supplémentaires tous les jours. Du jamais-vu dans l'Histoire.
On est donc parvenu à repousser la mort. Le problème, explique l'hebdomadaire, c'est la vie qui va avec. Car si l'espérance de vie augmente spectaculairement, l'espérance de vie en bonne santé, elle, n'a que très peu progressé. Autrement dit, nous vivons plus vieux mais aussi beaucoup plus longtemps en mauvaise santé. Du coup, des maladies qui étaient exceptionnelles lorsque l'humanité mourait jeune deviennent notre lot commun. Par exemple, on sait que près de la moitié des plus de 85 ans souffriront d'Alzheimer. On sait aussi qu'au-delà de cet âge avancé un quart de ceux qui échappent à cette terrible maladie auront une dépression grave. On sait enfin que les trois quarts des plus de 80 ans souffrent d'un handicap ou d'un autre.
On pourrait dire : ça ira mieux demain, la science et la médecine trouveront le moyen d'arranger ça. Pas sûr ! Car – et c'est toujours New Scientist qui l'explique – les compagnies pharmaceutiques ont un intérêt évident à soigner mais pas forcément à guérir. En clair, un patient guéri n'achète plus de médicaments, alors qu'un malade chronique, lui, dépense encore et encore et encore… Bon, mais à la fin tout le monde y passe quand même. Eh bien, ce n'est plus si sûr non plus. En mai prochain, des centaines de neurologues du monde entier se réuniront à Cuba, non pas pour ausculter Fidel Castro, mais pour essayer de se mettre d'accord sur une définition valable et moderne de la mort.
Je m'explique. Jusqu'au milieu du siècle dernier, était déclaré mort celui ou celle dont le cœur cessait de battre. Avec l'invention des respirateurs artificiels, on a pu également maintenir en vie ceux dont le cœur était défaillant. Il a fallu trouver une autre définition de la mort. Après beaucoup de discussions, on s'est finalement mis d'accord sur l'idée qu'être mort c'est avoir un encéphalogramme plat, soit lorsque la plupart des fonctions du cerveau sont détruites.
Le problème, c'est que depuis on a fait beaucoup de recherches et de découvertes. Par exemple, on sait aujourd'hui que la destruction d'une toute petite partie du cerveau – alors que le reste est quasiment intact – peut suffire à plonger quelqu'un dans un coma permanent. A l'inverse, on sait que des cerveaux considérés comme morts continuent parfois d'avoir une activité cérébrale même résiduelle. Enfin, on sait que le cerveau peut, en partie, se "réparer" tout seul et des recherches récentes montrent qu'à terme on pourra même aider cette auto-réparation.
Bref, difficile dans ces conditions de déclarer avec assurance la mort clinique. Mais difficile aussi de maintenir indéfiniment en vie des patients quand on sait que le coût annuel de cette assistance est plusieurs fois supérieur au revenu moyen d'une famille occidentale. Il y a d'ailleurs un cas très célèbre : Ariel Sharon est maintenu en vie artificiellement depuis le mois de mai 2006 – c'est-à-dire depuis près d'un an et demi – alors même que l'on sait qu'il a très peu de chances de "se réveiller" un jour. Mais déclarer sa mort est devenu un enjeu à la fois politique, familial et même médical.
Et puis, il y a aussi de nouvelles façons d'inhumer : avant on enterrait, aujourd'hui on incinère. En Suède, il y a même quelques tentatives d'enterrement écolo, c'est-à-dire sans cercueil et à même le sol. Pour les ayatollahs de l'écologie, on peut même lyophiliser le corps pour en faire du compost. Il me reste sept ou huit secondes. Ce n'est pas assez pour vous parler de la dernière partie du dossier de New Scientist, qui est consacrée à toutes les morts violentes possibles. Mais savez-vous que sept secondes c'est justement le temps qu'il faut à une tête décapitée pour consommer tout l'oxygène qui reste dans son cerveau avant de mourir ? Sept secondes pendant lesquelles Louis XVI, par exemple, a donc pu continuer à voir ses bourreaux s'affairer autour de la guillotine. Bonne fête des morts !
Anthony Bellanger[b] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Mer 1 Déc - 16:43 | |
| "On est donc parvenu à repousser la mort".
Et maintenant,on cherche à l'avancer(suicide,euthanasie).Où est le problème?
Il n'y a pas de problème..SAUF la récupération idéologique des malades et des handicapés
par ceux qui sont bien-portants
Que les bien-portants ferment leur gueule à propos de la fin de vie... ... ...
L'euthanasie des personnes en fin de vie,ce n'est pas du tout un problème.
Le problème,ce n'est pas l'acte d'euthanasie en lui-même.
Le problème se situe dans l'intention(par ex.libérer un lit ou soulager le patient). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Mer 1 Déc - 18:11 | |
| http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=75&ved=0CCwQFjAEOEY&url=http%3A%2F%2Fwww.soins-palliatifs.org%2Fextranet%2Fthemes%2Fpsys_senasson.pdf&ei=TGL2TJvKCZSahQe8wMzpBQ&usg=AFQjCNGnvy4mhSu8TXBr_moHG93xQaXe3w&sig2=zIc9OF4T2zx7tCAwfYqNUg
psy et bénévoles en soins palliatifs...BOF BOF BOF BOF BOF... ... ...
Un accompagnement supplémentaire ... ... ... BOF BOF BOF... ... ... |
| | | dan
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 26/11/2008
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Jeu 2 Déc - 3:53 | |
| Je pense que dans tous domaines, il y a les bons et les moins bons. Pour ma part, j'ai renconté une équipe superbe (équipe mobile de soins palliatifs): savoir dire ce qu'il faut quand il faut, ce taire aux bons moments et rire aussi. un encadrement et accompagnement de qualité. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Sam 4 Déc - 17:00 | |
| Retour sur un sujet de société, le droit de mourir dans la dignité Partager Article publié le : 08/11/2010 à 09:00:00
Alors que l'Association pour le droit de mourir dans la dignité réclame régulièrement l'ouverture d'un débat parlementaire sur l'euthanasie, il ressort d'un sondage IFIOP réalisé pour Sud-Ouest Dimanche que 94 % des Français, disons des personnes interrogées, se déclarent favorable à une loi autorisant l'euthanasie.
Autrement dit, ils souhaitent le vote d'une loi qui aborderait franchement la question de l'euthanasie, mieux que celle du 22 avril 2005 relative au droit des malades et la fin de vie.
Celle-ci s'est limitée à traiter de l'euthanasie passive pouvant être pratiquée par le corps médicale, en laissant subsister les dispositions du Code pénal qui permettent d'assimiler les actes qualifiés d'euthanasie à un meurtre et punissable comme tel.
Autrefois synonyme de morts sans souffrance, l'euthanasie désigne aujourd'hui la pratique qui consiste à hâter la mort d'un malade incurable, dans le dessein d'abréger ses souffrances.
A cet effet, on distingue deux types d'euthanasie, l'euthanasie active qui est le geste d'un tiers qui donne la mort et l'euthanasie passive qui est l'arrêt des traitements qui abrège e la vie.
Précisons que l'aide au suicide relève de l'euthanasie active et est toujours assimilable, dans l'état actuel de notre législation, à un meurtre.
La problématique sur la fin de vie est l'objet de débats en France depuis plus de 30 ans.
Le 6 avril 1978, le sénateur Henri Caillavet déposait au Sénat une proposition de loi relative au droit de vivre sa mort, qui fut refusée le 7 mai 1980.
Depuis, d'autre propositions ont été déposées, mais sans jamais aboutir, jusqu' à la mort d'un jeune tétraplégique, qui réclamait le droit de mourir à la suite d'un accident de la route, survenu trois ans plus tôt et que sa mère a tenté, pour en finir, de l'aider à mourir.
Cet évènement a soulevé la question de l'expression de la volonté du malade en fin de vie et de la manière dont le médecin peut y répondre, d'où est sorti la loi du 22 avril 2005, avec ses imperfections.
La réflexion autour de la fin de vie, a soulevée à cette occasion la question de l'amélioration de l'accompagnement des malades en fin de vie , totalement négligée, faute de structures et des moyens, à cette époque.
un terme vous échappe en assurance, le Dictionnaire des Assurances sur iPhone vous apportera de précises définitions. Disponible sur l'App Store : http://itunes.apple.com/fr/app/dicoassurance2010/id395732838?mt=8
Elle a conduit au développement des soins palliatifs, à prodiguer à un mourant pour soulager sa souffrance physique, psychologique, sociale et spirituelle, y compris celle de des proches, dont on parle depuis les années quatre-vingt.
Cependant, en 1987, une première unité de soins palliatifs avait été créée à Paris, à l'hôpital de la Cité Universitaire, avant la promulgation de la loi du 9 juin 1999 qui introduisit dans le Code de la Santé publique la notion d'accompagnement à la fin de vie de tous les malades.
Une loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé évoquait le respect de la volonté du malade et son droit aux soins, dont des soins palliatifs mais pas à la mort.
Depuis 2005, des structures fixes se créent et des équipes mobiles se forment, pour un suivi des malades à domicile, sans que l'on puisse affirmer que tous les besoins soient satisfaits.
Le développent des soins palliatifs est maintenant irréversible mais il reste subordonné aux de moyens financiers et humains à y consacrer et qui ne sont pas facile à dégager dans la conjoncture présente.
Alors, que peut-on attendre aujourd'hui d'une nouvelle loi traitant de l'euthanasie.
Si 94% des Français se sont déclarés favorable à une loi autorisant l'euthanasie, tout en y mettant des conditions.
Ainsi 58% des personnes interrogées estiment que la loi devrait la permettre seulement « dans certains cas » et pour 36% elle devrait s'appliquera à toutes personnes atteintes de maladies « insupportables et incurables ».
On voit tout de suite, à la lumière de ces prises de positions, la difficulté de délimiter les cas qui permettront d'échapper, sous la forme d'exceptions, aux sanctions prévues par le Code pénal, relatifs au meurtre ou à la non-assistance à personne, car c'est bien de cela qu'il s'agit.
La mise en œuvre de l'euthanasie passive, surtout en milieu hospitalier, est relativement facile à contrôler, à condition d'avoir fait l'objet d'un consensus entre soignants, avec le consentement de "entourage du malade.
Pour ce qui est de l'euthanasie active, autrement dit de l'administrions d'une injection ou d'une potion létale, les mêmes conditions de consensus devraient être exigées, ce qui en exclut, de facto, le suicide assisté, à la demande du malade.
Devant la difficulté de l'exercice, il n'est pas à exclure qu'il faille procéder par étapes, de manière à limiter tout risque de dérapage, ce qui serait impardonnable.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Sam 4 Déc - 17:09 | |
| Daniel Chauvel et Mickaël Albert, président et accompagnant bénévoles au sein de l'association Jalmalv.
LAON (Aisne). D'après un récent sondage, une forte majorité de Français seraient favorables à une loi autorisant l'euthanasie. Les Laonnois sont plus divisés sur la question.
OUI, mais… 94 % des Français se prononcent donc pour une loi autorisant l'euthanasie, mais dans certains cas uniquement. C'est du moins ce qu'il ressort d'un sondage du CSA rendu public le 30 octobre dernier, effectué à la suite d'une nouvelle proposition de loi déposée par des sénateurs de gauche mi- octobre. Un « mais » qui pourrait traduire les inquiétudes de la population face à d'éventuelles dérives (lire l'encadré). Raison pour laquelle, entre autres, l'association laonnoise Jalmalv* (Jusqu'à la mort accompagner la vie) suggère des solutions alternatives à l'euthanasie. Daniel Chauvel et Mickaël Albert, président et accompagnant au sein de l'association, s'expliquent et témoignent de leur expérience auprès des personnes en fin de vie. Quelle position adopte l'association face à l'euthanasie ? Daniel Chauvel et Mickaël Albert : Nous pensons qu'il existe d'autres solutions à la fois pour le malade et la famille. Ce qui ne signifie pas que nous fermons les yeux sur les cas extrêmes. Mais légaliser l'euthanasie c'est ouvrir la porte à de nombreux autres cas. Or, en réalité, il en existe très peu. Souvent, la demande d'euthanasie surgit parce qu'il n'existe pas d'unité de soins palliatifs. Comment répondre à d'extrêmes souffrances ? Daniel Chauvel et Mickaël Albert : Il faudrait commencer par développer ces unités de soins palliatifs et aller plus loin dans le domaine. La prise en charge globale du patient regroupe le volet médical avec le traitement de la douleur, mais également le volet psychologique et moral. En en tenant compte, en formant des accompagnants et en accompagnant les familles le débat sur l'euthanasie sera tout autre. Ensuite, seulement, on pourra se demander si cela vaut la peine de faire une loi à destination d'une petite quantité de personnes qui ont réellement décidé d'en finir avec la vie. Comment les bénévoles eux-mêmes interviennent-ils auprès des patients en fin de vie ? Mickaël Albert : Nous aidons les gens à exprimer ce qu'ils ressentent. Notre présence, notre écoute, le regard que nous posons sur eux, est une façon de leur dire qu'ils font toujours partie de la communauté humaine et ne sont pas relégués dans un hôpital, qu'ils sont toujours dignes d'humanité. Il arrive, parfois, que certaines personnes nous confient en avoir ras-le-bol, avoir l'impression de ne plus servir rien ou qu'elles déclarent vouloir mourir. Mais, en quatre ans de bénévolat en tant qu'accompagnant, je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un qui souhaitait réellement mettre fin à ses jours.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Sam 4 Déc - 17:31 | |
| lu sur le web(le copier-coller ne fonctionne pas) "Les soins palliatifs sont des soins actifs". "Les soins palliatifs concernent plusieurs pathologies,de graves maladies évolutives comme les cancers,les maladies neurodégénératiives etc.L'objectif,c'est avant tout de soulager la douleur qu'elle soit physique ou morale". "L'unité mobile n'intervient pas toujours en phase terminale(agonique).Elle tente d'améliorer le quotidien des malades".
U.S.P.=Unité de Soins Palliatifs
EMSP = Equipe Mobile de Soins Palliatifs
Dernière édition par Patricia le Dim 5 Déc - 17:56, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Sam 4 Déc - 17:46 | |
| l'équipe mobile de soins palliatifs
http://www.hcsp.fr/explore.cgi/ad283538.pdf |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Sam 4 Déc - 18:34 | |
| La question ne peut pas être résolue et c'est moi qui parle ou plutôt qui écris.C'est un problème d'interprétation et de valse de mots.On pratique forcément l'euthanasie dans les soins palliatifs dans la mesure où on endort les patients dans un long sommeil pour calmer leur douleur(..et pour avoir la paix... ! ! !...). Les soins palliatifs s'opposent par définition aux soins curatifs(destinés à guérir). Dans le cas des Infirmes Moteurs Cérébraux,espèce d'oiseaux rares dont je fais partie,est-ce qu'on ne pratique pas toute la vie du palliatif puisqu'on sait qu'on ne pourra jamais guérir cette pathologie? Il n'y a pas de mort naturelle à l'hôpital,il n'y a que des morts douces avec tous les cocktails médicamenteux qui existent depuis longtemps déjà.Pied de nez aux intégristes de tout poil. Grrr..grr..grr.. Seulement,dans le Code du Droit Pénal,l'euthanasie est considérée comme un crime.Ce qui prouve bien qu'il y a des stupidités dans la législation française.Si le rôle du médecin est de soigner pour guérir,ou de soulager s'il ne parvient pas à guérir,comment peut-on faire de lui un assassin ?Le régime nazi est bien loin déjà. Il conviendrait aussi que les droits des patients soient respectés enfin dans la réalité tout au long de la vie et en fin de vie.. Si le patient en fin de vie veut une injection de chlorure de potassium,eh bien le personnel soignant a le devoir de respecter ses dernières volontés ! ! !..L'injection de chlorure de potassium est officiellement interdite en France mais...mais...dans le milieu hospitalier,cette pratique se ferait..dans le secret.. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Handicap, euthanasie et justice. Sam 4 Déc - 20:47 | |
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22/05/2007 20:45 Nicolas Sarkozy veut faire des soins palliatifs une «priorité»
Le président de la République a annoncé mardi 22 mai un doublement des unités de soins palliatifs ainsi qu'une «évaluation» de la loi Leonetti sur la fin de vie
« Nous ne pouvons que nous féliciter du fait que, pour son tout premier déplacement consacré à la santé, le président de la République marque ainsi son intérêt pour les soins palliatifs. Pour nous, c’est un message très fort. Quant au doublement des unités de soins palliatifs qui a été annoncé, c’est bien sûr une excellente nouvelle qui va permettre à la France de rattraper son retard dans ce domaine. »
Le président de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), le professeur Bernard Devalois, ne cachait pas sa satisfaction, mardi 22 mai, après les annonces faites par Nicolas Sarkozy lors d’une visite de l’unité de soins palliatifs de l’hôpital maritime de Zuydcoote (Nord).
Le chef de l’Etat a indiqué qu’il souhaitait « doubler les unités de soins palliatifs », c’est-à-dire de soins permettant de soulager la souffrance physique et psychologique des patients en fin de vie. « J’ai demandé à la ministre (NDLR : Roselyne Bachelot, en charge de la santé) qu’on fasse en sorte de doubler les unités de soins palliatifs car ce n’est pas un luxe mais c’est un droit », a affirmé le président, en regrettant que ces unités soient aujourd’hui deux fois moins nombreuses en France qu’au Royaume-Uni ou au Canada. « Ce sera une priorité de mon quinquennat », a-t-il insisté. 70 unités en France
Selon le professeur Devalois, on recense aujourd’hui 70 unités de soins palliatifs en France, qui regroupent entre 700 et 800 lits. « Nous serons attentifs à ce que ce doublement des moyens concerne bien les unités de soins palliatifs, précise-t-il. Car au cours des dernières années, les autorités sanitaires ont eu tendance, dans leurs annonces, à mélanger ces unités avec les lits dédiés aux soins palliatifs dans certains services, comme ceux de cancérologie par exemple. Or ce n’est pas la même chose. Une unité de soins palliatifs est une structure bien spécifique, qui certes prend en charge des patients en fin de vie, mais assure aussi des missions de formation et de recherche. »
Mardi 22 mai, Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé une « évaluation » de la loi sur la fin de vie, adoptée en avril 2005 à l’initiative du député UMP Jean Leonetti ( Alpes- Maritimes). Cette loi instaure un droit au « laisser mourir », en obligeant notamment le médecin à respecter une volonté d’arrêt des soins exprimée par un patient. Mais le texte ferme la porte à toute légalisation de l’euthanasie, en s’opposant clairement au « faire mourir », c’est-à-dire à un geste actif du médecin pour provoquer la mort.
Tout en estimant que la loi Leonetti est une « bonne loi » avec un « bon équilibre », le président de la République a indiqué que la ministre de la santé « pourra l’évaluer régulièrement pour voir si elle a besoin d’être complétée, amendée, pérennisée ». « Je défends l’idée de la vie mais je dis qu’en 2007, personne ne doit être condamné à souffrir à tel point que cela lui fait perdre sa dignité », a ajouté le chef de l’État. Pour moi, la vie, c’est sacré
Lors de la campagne, le candidat Sarkozy avait suscité des interrogations sur sa position vis-à-vis de la fin de vie. Le 11 mars, il avait donné l’impression de ne pas fermer la porte à une évolution de la loi dans ce domaine : « Quand j’entends les débats sur l’euthanasie, je veux me dire : les principes, les convictions, je les respecte, mais je me dis quand même au fond de moi, il y a des limites à la souffrance qu’on impose à un être humain », avait alors affirmé le futur président dans un discours à la Mutualité, qui avait provoqué un certain émoi parmi les opposants à l’euthanasie.
Le 26 avril sur France 2, Nicolas Sarkozy avait corrigé le tir en affirmant sa volonté d’inscrire son action dans le champ de la loi Leonetti. « Nous n’avons pas le droit d’interrompre volontairement la vie (…) Il y a une différence, ce n’est pas jésuitique, ce n’est pas hypocrite, entre faire mourir et laisser mourir », avait-il estimé en ajoutant : « Pour moi, la vie, c’est sacré. Et faire mourir, je ne l’accepte pas. »
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